Après la maison et les quelques fleurs, voici les oiseaux que j'ai eu la chance de pouvoir observer tout l'hiver depuis ma fenêtre... ils étaient là, à tout juste 3,5 mètres...

Les mésanges bleues étaient très nombreuses, elles sont vraiment très jolie et peu farouches. Elles me connaissent bien, elles n'ésitaient pas à me faire comprendre quand les mangeoires étaient vide et au début du printemps, elles venaient manger à moins d'un mètre de moi alors que je profitais du soleil sur ma chaise longue. Elles sont d'ailleurs capables d'acrobaties impressionnantes pour venir à bout d'une boule de nourriture qui tenterait de leur résister ! Maintenant, elles s'occupent pour moi des insectes et nuisibles au potager :-)
 

Les mésanges charbonnières sont un peu plus grosses que les bleues et beaucoup plus craintives. Néanmoins, au bout d'un moment, elles ont compris que j'étais là pour les aider à se nourrir et non pour les chasser alors elles étaient moins fuyantes.
 

Voici une femelle pinson des arbres, j'en avais plusieurs couples qui venaient manger des graines tombées au sol et les miettes de pain que je secouais de la nappe tous les matins après le petit déjeuner. Le mâle, que je n'ai pas réussi à prendre en photo, est beaucoup plus coloré, avec une sorte de casque bleu gris sur la tête et le ventre brun rouge... je finirai bien par l'avoir au bout de mon objectif une jour...
 

Les verdiers d'Europe, mâles et femelles sont accompagnés ici de 3 chardonnerets élégants (avec du rouge sur la frimousse) que je vous présenterai de plus près sur la photo suivante. Les verdiers, comme bon nombre d'oiseaux où la femelle et le mâles sont un peu différents, c'est le mâle qui a les couleurs les plus vives. Donc, ceux qui sont plus "verts", notamment sous le ventre, sont des mâles.
 

Comme annoncé ci-dessus, voici les chardonnerets élégants. En général, le matin ils étaient une bonne vingtaine à venir se gaver de graines de tournesol. Ils sont vraiment trop mignons et pas super sauvage non plus. Enfin, ils se sont vite habitués à moi.
 

Les serin cini étaient aussi de la partie, ils se nourissent au sol, comme les Verdiers d'Europe.
 

Et que serait un jardin à la campagne sans son petit rouge gorge familier :-)

Il y avait aussi un couple de tourterelles qui venait manger après le passage des verdiers et serins.

Et puis quelques merles, mâles et femelles... Les mâles se sont tellement bien habitués à moi qu'ils me suivent maintenant au jardin pratiquement comme mon chat. Ils adorent les fruits gâtés que je met sur le composte qu'ils remuent avec plaisir, cela m'économise quelques efforts d'aération ;-)

En fait, jusqu'ici, je donnais à manger tous les hivers aux oiseaux mais je n'avais jamais eu le temps de les observer... et cette année, j'ai même appris à les reconnaitre et il y en a tant dans nos campagnes !

Et Réglyss dans tout cela me direz-vous ?
Et bien lui, il s'est mangé deux ou trois chardonnerets durant l'hiver mais sans plus, il ne s'intéresse pas aux merles et admire les mésanges au dessus de nos têtes, allongé sur moi durant nos siestes sur transat... La belle vie quoi !